Source : Journal of General Internal Medicine.
Bien que l’avantage du masquage facial public au niveau de la population pour protéger les autres pendant la pandémie COVID-19 ait reçu beaucoup d’attention, nous discutons pour une des premières fois l’hypothèse que le masquage universel réduit l' »inoculum » ou la dose du virus pour le porteur du masque, ce qui conduit à des manifestations d’infection plus bénignes et asymptomatiques. Les masques, selon leur type, filtrent la majorité des particules virales, mais pas toutes. Nous commençons par examiner la littérature quasi centenaire sur l’inoculum viral et la gravité de la maladie (conceptualisée comme la DL50 ou dose létale du virus). Nous donnons des exemples de taux croissants d’infection asymptomatique avec masquage au niveau de la population, y compris dans des environnements fermés (par exemple, les bateaux de croisière) avec et sans masquage universel. Les infections asymptomatiques peuvent être néfastes pour la propagation mais pourraient en fait être bénéfiques si elles entraînent des taux d’exposition plus élevés. Exposer la société au CoV-2 du SRAS sans les conséquences inacceptables d’une maladie grave avec masquage public pourrait conduire à une plus grande immunité au niveau de la communauté et à une propagation plus lente dans l’attente d’un vaccin. Cette théorie de l’inoculum viral et de la maladie bénigne ou asymptomatique avec le CoV-2 du SRAS à la lumière du masquage au niveau de la population a reçu peu d’attention, c’est donc l’une des premières perspectives pour discuter des preuves qui soutiennent cette théorie.