Source avec lien : Anses – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, 2019.
À la lumière de nouvelles études scientifiques, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) de la France, a réévalué la toxicité de l’éclairage à DEL.
L’étude a révélé des effets phototoxiques à court terme causés par une exposition aiguë et des effets à long terme causés par une exposition chronique augmentant ainsi le risque d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge. Les autres effets sur la santé peuvent inclure une perturbation du rythme circadien et du sommeil lors d’expositions à une lumière riche en bleu le soir ou la nuit. En outre, l’étude montre que les variations importantes de l’intensité lumineuse peuvent provoquer des maux de tête et une fatigue visuelle, ainsi que comporter un risque d’accident chez les populations plus sensibles. Parmi les personnes vulnérables, l’Anses a identifié les travailleurs de nuit, ainsi que d’autres travailleurs exposés de façon importante aux éclairages à DEL : les chirurgiens, les dentistes, les professionnels de l’éclairage, les personnes travaillant dans les métiers des arts de la scène, les installations sportives et le secteur agroalimentaire (serres, aquaculture). C’est pourquoi l’Anses a formulé des recommandations aux employeurs pour protéger les travailleurs des effets néfastes liés à l’exposition aux DEL. Cette page donne accès au dossier de presse, à l’avis de l’Anses, au rapport d’expertise collective et aux annexes.