Source avec lien : American Journal of Infection Control, (Prépublication), 10/30/2019. 10.1016/j.ajic.2019.09.013
Le retraitement des endoscopes est souvent inefficace et les microbes restent souvent sur les endoscopes après l’utilisation de désinfectants de haut niveau (DHN). Plusieurs facteurs influent sur l’efficacité du retraitement, notamment le non-respect des lignes directrices, l’utilisation d’endoscopes endommagés, l’utilisation de produits insolubles pendant l’endoscopie, un nettoyage insuffisant, une eau de rinçage contaminée et un séchage inadéquat avant entreposage. Notre équipe soupçonnait que les problèmes de chimie et de surveillance de la DHN pouvaient également contribuer à des défaillances de retraitement. Nous avons effectué une analyse mixte de la documentation publiée, de nos entrevues avec le personnel de première ligne et des données tirées de nos études antérieures. La preuve a montré que les DHN réutilisables échouaient souvent aux essais de concentration minimale efficace (CME) avant leur période d’utilisation maximale. Les tests du MEC ont également détecté des défaillances associées aux DHN à usage unique qui n’ont pas été entièrement déployés. Ces défaillances étaient dues à des problèmes liés aux produits, à la complexité des procédés et au non-respect par le personnel des lignes directrices et des instructions du fabricant. Les DHN continueront probablement d’être utilisés dans un avenir prévisible. D’autres recherches sont nécessaires pour évaluer les modèles de pratique réels liés à l’étape de désinfection de haut niveau et aux tests de la VEM et pour établir des périodes d’utilisation plus réalistes pour les produits chimiques réutilisables de DHN. Les fabricants et les chercheurs devraient évaluer la capacité des solutions technologiques et des garde-fous techniques à surmonter les erreurs humaines. La nécessité d’améliorer la qualité est de plus en plus reconnue, et les spécialistes de la prévention des infections devraient prendre des mesures pour tirer parti de cet élan et collaborer avec les fabricants, les endoscopistes et le personnel de retraitement pour améliorer l’efficacité de la désinfection de haut niveau.
Endoscope reprocessing is often ineffective, and microbes frequently remain on endoscopes after the use of high-level disinfectants (HLDs). Several factors impact reprocessing effectiveness, including non-adherence to guidelines, use of damaged endoscopes, use of insoluble products during endoscopy, insufficient cleaning, contaminated rinse water, and inadequate drying before storage. Our team suspected that issues with HLD chemistries and monitoring could also contribute to reprocessing failures. We conducted a mixed-methods analysis of published literature, our interviews with frontline personnel, and evidence from our previous studies. The evidence showed that reusable HLDs commonly failed tests for minimum effective concentration (MEC) before their maximum usage periods. MEC tests also detected failures associated with single-use HLDs that did not fully deploy. These failures were due to product issues, process complexities, and personnel non-adherence with guidelines and manufacturer instructions. HLDs will likely continue to be used for the foreseeable future. More research is needed to assess real-world practice patterns related to the high-level disinfection step and MEC testing and to establish more realistic usage periods for reusable HLD chemistries. Manufacturers and researchers should evaluate the ability of technological solutions and engineered safeguards to overcome human error. Recognition of the need for quality improvement is growing, and infection preventionists should take action to build on this momentum and collaborate with manufacturers, endoscopists, and reprocessing personnel to improve the effectiveness of high-level disinfection.