Source avec lien : Journal of Hospital Infection, (Prépublication), 7/30/2020. 10.1016/j.jhin.2020.07.027
Le principal mode de transmission du virus SRAS-CoV-2 se fait par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires et d’aérosols1. Pendant la période de pandémie COVID-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande le port d’une protection respiratoire lors des procédures de génération d’aérosols (AGP) afin de réduire les risques d’infection croisée entre les patients et le personnel de santé (HCW) et vice versa2. On sait que les patients qui ont été testés positifs pour ce virus sont porteurs d’un grand nombre de particules virales dans leur salive et sur leur langue3. La dentisterie pose un défi particulier en raison du grand nombre d’interventions générant des aérosols et des gouttelettes dans la cavité buccale et de la très grande proximité (<0,5 m) des travailleurs de la santé dentaire par rapport au panache de sécrétions respiratoires en aérosol. La disponibilité des équipements de protection individuelle (EPI) pour les soins de santé a été mise à rude épreuve en raison de la pandémie de COVID-194. Dans certains pays, la pénurie d'EPI a rendu nécessaire l'utilisation en séance d'équipements qui étaient auparavant considérés comme à usage unique pour le patient2. Par conséquent, les recommandations relatives aux masques de protection peuvent ne pas être fondées uniquement sur une protection maximale, mais aussi sur le pragmatisme, notamment en ce qui concerne la disponibilité et les domaines prioritaires au sein du système de santé d'une région. Une révision des protocoles pour la dentisterie pendant le pic de l'épidémie de COVID-19 a été entreprise, en se concentrant sur les mesures de protection respiratoire pendant les procédures dentaires pour le continent européen.
The main mode of transmission of the SARS-CoV-2 virus is via respiratory droplets and aerosols1. During the COVID-19 pandemic period, the World Health Organisation (WHO) recommends wearing respiratory protection when undertaking aerosol generating procedures (AGP) to reduce the risks of cross-infection between patients and healthcare worker (HCW) and vice versa2. Patients who tested positive for this virus are known to carry high numbers of virus particles in their saliva and on their tongue3. Dentistry poses a particular challenge due to the large number of aerosol and droplet generating procedures undertaken in the oral cavity and the very close proximity (<0.5m) of dental HCWs to the plume of aerosolised respiratory secretions. The availability of healthcare personal protective equipment (PPE) has been put under considerable strain due to the COVID-19 pandemic4. In some countries, shortages of PPE have necessitated sessional use of equipment that was previously deemed single patient use2. Therefore, facemask recommendations may not be based solely on maximum protection, but also on pragmatism including availability and areas of priority within a region’s healthcare system. A review of protocols for dentistry during the peak of the COVID-19 epidemic was undertaken, focussing on respiratory protection measures during dental procedures for the European continent. Lisez l’article