Source : JAMA.
Les conséquences de la pandémie de SRAS-CoV-2 ont été considérables, en particulier chez le personnel de santé (PSS) et dans les établissements de soins de santé. Les professionnels de la santé ont été directement touchés, en contractant des infections COVID-19 acquises dans le cadre de leur travail, et indirectement par une modification substantielle de la prestation des soins de santé. Avec l’arrivée de vaccins SRAS-CoV-2 très efficaces et sûrs, les taux de cas et d’hospitalisation sont en baisse, et la promesse d’un retour à un semblant de soins de santé antérieurs au COVID-19 est de plus en plus grande. Récemment, plusieurs centres médicaux ont annoncé l’obligation de vacciner tous les membres du personnel soignant contre le SRAS-CoV-2 (en tenant compte des exemptions médicales et religieuses), et l’homologation imminente des vaccins ARNm contre le SRAS-CoV-2 (suite à l’autorisation d’utilisation d’urgence [EUA] précédente) incitera de nombreux autres centres à envisager une politique similaire. Une récente épidémie dans un établissement de soins qualifiés, attribuée à un membre du personnel soignant non vacciné, illustre clairement le risque que peut représenter un membre du personnel soignant non vacciné pour ses patients et les autres membres du personnel soignant.