Temperature Screening for SARS‐CoV‐2 in Nursing Homes: Evidence from Two National Cohorts

Source : Journal of the American Geriatrics Society, octobre 2020.
Les outils de dépistage des infections définissent classiquement la fièvre comme étant de 38,0 °C (100,4 °F). Les personnes âgées fragiles peuvent ne pas présenter la même réaction fébrile à une infection systémique que les personnes plus jeunes ou en meilleure santé. Nous évaluons les tendances de la température chez les résidents des établissements de soins de longue durée soumis à un test de diagnostic du SRAS-CoV-2 et nous décrivons la précision des mesures de température pour prédire l’infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par le test.

Preparing for the next infectious disease pandemic

Source : AORN Journal, 2020.
La pandémie COVID-19 a posé des défis sans précédent aux systèmes de soins de santé et continue de fournir des enseignements qui peuvent aider à se préparer aux futures pandémies. Les établissements peuvent bénéficier de la concentration de leurs efforts de planification de la pandémie future sur plusieurs domaines de préoccupation, notamment les EPI, la dotation en personnel, le dépistage et le contrôle de la circulation.

Demystifying theoretical concerns involving respirators with exhalation valves during COVID-19 pandemic

Source : American Journal of Infection Control, décembre 2020.
Récemment, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont publié des recommandations selon lesquelles les respirateurs à valve d’expiration ne doivent pas être utilisés pour le contrôle à la source ; la préoccupation théorique serait que les HCP portant un respirateur à valve et ayant une infection asymptomatique par le CoV-2 du SRAS pourraient transmettre ce virus. Nous proposons le point de vue suivant et les stratégies suggérées pour répondre à cette préoccupation théorique.

Transmission-Based Precautions

Source : AORN Journal, 2020.
Le « Guideline for transmission-based precautions » de l’AORN est une ressource complète et précieuse qui fournit des explications détaillées sur la mise en œuvre des précautions dans les environnements péri-opératoires ; les infirmières péri-opératoires devraient revoir le guideline dans son intégralité. Cet article fournit quelques stratégies de base pour la mise en œuvre des précautions standard et des précautions basées sur la transmission dans les environnements périopératoires.

Scientific Brief: Community Use of Cloth Masks to Control the Spread of SARS-CoV-2

Source : Centers for Disease Control and Prevention
Le CDC recommande l’utilisation communautaire de masques, en particulier de masques en tissu multicouches sans valve, pour prévenir la transmission du SRAS-CoV-2. Les masques sont principalement destinés à réduire l’émission de gouttelettes chargées de virus (« contrôle à la source »), ce qui est particulièrement pertinent pour les porteurs infectés asymptomatiques ou présymptomatiques qui se sentent bien et peuvent ne pas être conscients de leur infectiosité pour les autres. Les masques contribuent également à réduire l’inhalation de ces gouttelettes par le porteur (« filtration pour la protection personnelle »). L’avantage du masque pour la communauté dans la lutte contre le SRAS-CoV-2 est dû à la combinaison de ces effets ; l’avantage de la prévention individuelle augmente avec le nombre croissant de personnes qui utilisent les masques de manière constante et correcte.

Universal Masking Could Blunt COVID-19 Surge

Source : Hospital Employee Health.
Il est de plus en plus évident que le masquage universel en public pourrait atténuer la « deuxième vague » redoutée de COVID-19. Bien que la question puisse être désespérément politisée, le masquage universel est considéré comme la meilleure option pour rouvrir l’économie dans un contexte de pandémie continue.

Two metres or one: what is the evidence for physical distancing in covid-19?

Source : BMJ.
L’éloignement physique est un élément important des mesures de lutte contre la covid-19, mais on ne sait pas exactement à quelle distance et pendant combien de temps le contact est sûr dans différents contextes. Au lieu de règles uniques et fixes en matière de distance physique, les auteurs proposent des recommandations graduées qui reflètent mieux les multiples facteurs qui se combinent pour déterminer le risque. Cela permettrait une plus grande protection dans les milieux à haut risque, mais aussi une plus grande liberté dans les milieux à faible risque, ce qui pourrait permettre un retour à la normale dans certains aspects de la vie sociale et économique.

Close air support: enhancing emergency care in the COVID-19 pandemic

Source : Emergency Medicine Journal.
La pandémie COVID-19 a pris d’assaut le monde entier et a submergé les établissements de santé, même dans les pays développés. En réponse, le personnel et les ressources cliniques ont été redéployés vers les zones où les besoins sont les plus importants, c’est-à-dire les unités de soins intensifs et les salles d’urgence (ER), afin de renforcer les effectifs de première ligne. Nous introduisons le concept d’appui aérien rapproché (CAS) pour renforcer les opérations des urgences de manière efficace, sûre et évolutive. Des équipes de cinq personnes, comprenant deux médecins urgentistes débutants sur place, seraient jumelées à deux médecins du CAS, qui seraient hors site mais en communication constante par téléconférence pour apporter un soutien administratif en temps réel. Elles seraient supervisées par un médecin urgentiste. Cela permet de réduire l’exposition virale directe des médecins, de préserver les précieux équipements de protection individuelle et de permettre aux médecins des urgences de se concentrer sur les soins aux patients. Les étudiants en médecine peuvent également être impliqués de manière sûre et supervisée. Après un mois, le délai moyen de prise en charge des patients a été réduit de moitié. Les réactions générales ont également été positives. La CAS améliore l’efficacité et est sûre, évolutive et durable. Elle a également permis à un groupe de cliniciens débutants, jusqu’alors inexploité, de soutenir les opérations médicales de première ligne, tout en les protégeant contre l’exposition aux virus. Les institutions peuvent envisager d’adopter notre nouvelle approche, avec des modifications apportées en fonction de leur contexte local.

Less social emergency departments: implementation of workplace contact reduction during COVID-19

Source : Emergency Medicine Journal.
La pandémie de COVID-19 a entraîné des changements rapides dans les politiques communautaires et de prestation de soins de santé, créant des défis nouveaux et uniques dans la gestion des efforts de réponse à la pandémie de DE. Un exemple est la pratique de la distanciation sociale sur le lieu de travail en tant qu’intervention non pharmaceutique recommandée au niveau international pour réduire la transmission. Bien que l’attention se soit concentrée sur les mesures de santé publique, les travailleurs de la santé ne peuvent pas négliger le risque de transmission qu’ils présentent à leurs collègues et aux patients. Notre réseau de trois services d’urgence sont tous des zones à forte fréquentation pour les patients et le personnel, ce qui rend la limitation des contacts personnels étroits particulièrement difficile à atteindre. Pour concevoir, mettre en œuvre et communiquer les changements relatifs à la réduction des contacts sur le lieu de travail des urgences, notre groupe de travail COVID-19 a formalisé une série de recommandations multidisciplinaires qui énumèrent des moyens concrets de réduire la transmission du personnel de santé à ses collègues et aux patients, de l’arrivée du patient aux urgences jusqu’à sa sortie. Nous avons également abordé les stratégies de réduction des contacts entre les membres du personnel lorsqu’ils ne prodiguent pas de soins directs aux patients. Nous décrivons notre approche conceptuelle et la mise en œuvre réussie de l’éloignement du lieu de travail.

État de préparation et intervention en case de pandémie dans le secteur des soins de longue durée (FCASS-ICSP) : Auto-évaluation

Source : Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé; Institut canadien pour la sécurité des patients
« Cet outil d’auto-évaluation (non exhaustif et non validé)permet aux établissements de soins de longue durée et aux résidences pour personnes âgées d’évaluer leur capacité à faire face à une pandémie, d’éclairer la planification de leur réponse en cas d’éclosion et de se préparer à de futures vagues de COVID-19 » (FCASS)