Over-exposed : standard occupational exposure limits must be reduced for workers on extended work schedules

Source : Canadian Occupational Safety.
Au Canada, environ 30 pour cent de tous les employés travaillent maintenant selon des horaires atypiques. De plus en plus, ils obligent les gens à travailler de plus longues journées. Le passage à des quarts de travail prolongés augmente la possibilité d’une exposition accrue aux dangers chimiques pendant une journée plus longue. En comprenant comment utiliser les différents modèles d’ajustement disponibles, les professionnels de la sécurité peuvent maintenir l’exposition chimique des travailleurs à des niveaux raisonnablement sûrs.

Prendre soin des travailleurs de la santé

Source : Commission de la santé mentale du Canada
La probabilité de s’absenter du travail pour cause de maladie ou d’invalidité est une fois et demie plus élevée chez les travailleurs de la santé que chez les personnes travaillant dans d’autres secteurs. Ces travailleurs sont également plus à risque de souffrir d’épuisement professionnel, d’usure de compassion et de privation de sommeil, autant de troubles susceptibles de nuire à leur santé et à leur sécurité psychologiques, ainsi qu’à la sécurité des patients. Conçu pour les organismes de soins de santé qui cherchent à mettre en oeuvre la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail, le nouvel outil Prendre soin des travailleurs de la santé tient compte des possibilités et des risques particuliers du secteur des soins de santé.

Healthy working time arrangements for healthcare personnel and patients: a systematic literature review

Source : BMC Health Services Research.
Certains aménagements du temps de travail ont été associés à des conséquences négatives tant pour le personnel de santé que pour leurs patients. Le but de cette étude est d’utiliser des examens systématiques pour déterminer si la santé des employés explique la relation entre l’aménagement du temps de travail et la sécurité des patients.

Long working hours and depressive symptoms: moderating effects of gender, socioeconomic status, and job resources

Source : International Archives of Occupational and Environmental Health.
Les revues systématiques et les méta-analyses ont révélé des associations incohérentes entre les heures de travail et les symptômes dépressifs. Le but de cette étude était d’étudier les modérateurs possibles de cette association, en utilisant les données d’une enquête transversale à grande échelle.

Short rest between shifts (quick returns) and night work is associated with work-related accidents

Source : International Archives of Occupational and Environmental Health.
Le but de cette étude était d’examiner si moins de 11 heures entre les quarts de travail (retours rapides) et les quarts de nuit étaient associées à des accidents de travail autodéclarés, à des accidents proches ou à des assoupissements au travail chez un échantillon d’infirmières.

Long working hours are inversely related to sick leave in the following 3 months: a 4-year registry study

Source : International Archives of Occupational and Environmental Health.
L’objectif principal de la présente étude était de déterminer si l’exposition à de longues heures de travail était liée à des congés de maladie ultérieurs dans un échantillon d’infirmières. Les résultats ont montré qu’être exposé à un nombre plus élevé de longues périodes de travail (≥ 12 h) au cours d’une période de trois mois était associé à une réduction significative du nombre total de jours et d’épisodes de congé de maladie au cours des trois mois suivants. L’exposition aux équipes de nuit et de nuit a été contrôlée dans les analyses. Les résultats concernant ces variables ont montré que l’exposition aux quarts de nuit n’était pas liée aux congés de maladie au cours des trois mois suivants, tandis que l’exposition aux quarts de soirée était associée à un nombre total plus élevé de jours et de périodes de congés de maladie au cours des trois mois suivants.

Sleep Deprivation Endangers Employee, Patient Safety

Source : Hospital Employee Health.
Les travailleurs de la santé qui travaillent de longues heures et de nuit peuvent être sujets à la privation de sommeil qui met en danger leur santé et celle de leurs patients. Pour traiter de ce problème, NIOSH met à disposition un programme de formation en ligne gratuit pouvant être utilisé pour former les infirmières et autres personnels de santé.

Le travail de nuit, responsable du cancer du sein ?

L’Inserm vient d’apporter un nouvel éclairage sur le travail de nuit et ses conséquences sur l’augmentation du risque de cancer du sein. Pour arriver à ces conclusions, l’institut a rassemblé cinq études majeures sur le sujet dans une gigantesque base de données, qui comprend les témoignages de plus de 13 000 femmes.

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Night shift work and breast cancer : a pooled analysis of population-based case–control studies with complete work history

Les chercheurs ont longtemps soupçonné un lien entre le travail de nuit et les risques de cancer du sein. Cette étude a regroupé les données de cinq études cas-témoins basées sur la population qui utilisaient une définition commune de l’exposition. Les résultats corroborent l’hypothèse selon laquelle le travail posté de nuit augmente le risque de cancer du sein chez les femmes préménopausées, en particulier celles dont l’exposition est caractérisée par une intensité élevée et une longue durée.

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Travail de nuit et cancer du sein : de nouveaux arguments en faveur d’un lien

Une étude conduite par une équipe Inserm apporte de nouvelles informations sur l’association entre le travail de nuit et le risque de cancer du sein, grâce à la ré-analyse de cinq études permettant de retracer l’exposition au travail de nuit chez plus de 13 000 femmes. Source Inserm [en ligne]. 2018. Disponible à l’adresse : https://www.inserm.fr/actualites-et-evenements/actualites/travail-nuit-et-cancer-sein-nouveaux-arguments-en-faveur-lien