Study shows nurses get less sleep the nights before they’re scheduled to work

Source : Safety & Health.
Les infirmières dorment près de 90 minutes de moins avant les quarts de travail que les jours où elles ne travaillent pas, selon une étude récente… En plus des temps de déplacement et des responsabilités personnelles, les chercheurs ont cité la prévalence du travail par quarts et des quarts de 12 heures en soins infirmiers comme des déclencheurs possibles du manque de sommeil chez les infirmières.

Night shift work and cardiovascular disease biomarkers in female nurses

Source : American Journal of Industrial Medicine.
Le travail de nuit par quarts est associé aux maladies cardiovasculaires, mais ses liens avec les biomarqueurs des maladies cardiovasculaires ne sont pas clairs. Nous avons étudié ces associations dans le cadre d’une étude sur les infirmières.

Horaires atypiques de travail (hors travail de nuit) : quels effets sur la santé et la sécurité au travail ?

Source : Références en santé au travail.
Les salariés exposés aux horaires atypiques sont de plus en plus nombreux. Les effets du travail de nuit et du travail posté sont aujourd’hui bien documentés. D’autres formes d’horaires atypiques, tels le travail coupé ou fractionné, le travail du soir, le travail du dimanche, le travail sous forme d’astreintes, le travail en horaires variés, imprévisibles ou flexibles et la pluriactivité, sont de plus en plus fréquentes et leurs impacts sont bien moins connus. Basé sur une revue de la littérature, cet article synthétise les connaissances actuelles des effets en termes de santé et de sécurité ainsi que sur la vie sociale et familiale de ces formes d’horaires atypiques.

Night work is related to higher global and central adiposity in Brazil: National Health Survey, 2013

Source : American Journal of Industrial Medicine.
Le travail de nuit peut perturber le rythme circadien naturel, entraînant des perturbations du métabolisme et une prise de poids globale subséquente, voire une adiposité abdominale encore plus néfaste. Notre objectif était d’étudier les associations entre la fréquence du travail de nuit et les marqueurs de l’obésité globale et centrale.

Mieux vivre le travail de nuit : est-ce possible ?

Source : Objectif prévention.
Vivre à l’envers des autres, ça use ! Travailler la nuit et dormir le jour est le lot d’un travailleur sur cinq et rares sont ceux qui peuvent le faire sans difficulté. Mauvais sommeil, problèmes de digestion, prise de poids, les plaintes sont nombreuses. Un nouvel outil en ligne propose des stratégies pour aider les travailleurs à mieux vivre le travail de nuit.

Association Between Reported Long Working Hours and History of Stroke in the CONSTANCES Cohort

Source : Stroke.
Les longues heures de travail (LWH) sont un facteur de risque potentiel pour les accidents vasculaires cérébraux. Le but de cette étude était d’étudier cette association dans une vaste cohorte de la population générale. Les auteurs ont utilisé la cohorte française basée sur la population (CONSTANCES) et ont estimé l’association entre les longues heures de travail et les AVC chez 143 592 participants. L’exposition à LWH (défini comme un temps de travail >10 heures par jour pendant au moins 50 jours par an) pendant 10 ans ou plus était plus fortement associée à l’AVC.

Shorter ICU Rotations Linked to Lower Burnout Among Intensivists

Source : Hospital Report
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de Penn Medicine montre que les changements apportés à l’horaire peuvent inspirer une plus grande satisfaction et réduire l’épuisement chez le personnel des soins intensifs.

Carcinogenicity of night shift work

Source : The Lancet Oncology.
Un groupe de travail composé de 27 experts internationaux indépendants de 16 pays a évalué la cancérogénicité du travail posté de nuit. Une synthèse des résultats, qui seront disponibles prochainement dans le volume 124 des monographies du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), a été publiée dans la revue The Lancet Oncology. Rappelons que le travail posté comportant des perturbations circadiennes avait déjà été évalué par le CIRC en 2007. Cette réévaluation, qui était nécessaire en raison de nouvelles études épidémiologiques, porte sur la notion du « travail posté de nuit » pour mieux décrire les circonstances d’exposition et refléter les principales données probantes des études sur le cancer chez l’humain. Les experts ont classé le travail posté de nuit comme probablement cancérogène pour l’homme (groupe 2A) sur la base de preuves limitées de cancer chez l’humain, de preuves suffisantes du cancer chez les animaux de laboratoire et de solides preuves mécanistes chez les animaux de laboratoire.

Night work and postpartum depression: a national register-based cohort study

Source : Scandinavian Journal of Work, Environment & Health.
Cette étude de cohorte à l’échelle nationale, basée sur un registre des travailleurs de tous les hôpitaux publics danois, visait à étudier l’association entre le travail de nuit pendant la grossesse et le risque de dépression post-partum grave (DPP). Dans l’ensemble, les résultats n’appuient pas le travail de nuit pendant la grossesse comme facteur de risque de DPP grave chez le personnel hospitalier. Cependant, le risque de DPP a doublé chez les femmes qui ont cessé de travailler de nuit après le premier trimestre de grossesse.