Exhaled aerosol increases with COVID-19 infection, age, and obesity

Source : Proceedings of the National Academy of Sciences.
Le COVID-19 se transmet par des gouttelettes générées par les surfaces du mucus des voies respiratoires pendant les processus de respiration chez les hôtes infectés par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Nous avons étudié la génération et l’expiration de gouttelettes respiratoires chez des sujets humains et des primates non humains avec et sans infection par COVID-19 afin de déterminer si l’infection par le SRAS-CoV-2, et d’autres changements d’état physiologique, se traduisent par une évolution observable du nombre et de la taille des gouttelettes respiratoires expirées chez les sujets sains et malades. Dans notre étude de cohorte d’observation des particules respiratoires expirées de 194 sujets humains sains, et dans notre étude d’infection expérimentale de huit primates non humains infectés, par aérosol, par le CoV-2-SARS, nous avons constaté que les particules d’aérosol expirées varient entre les sujets de trois ordres de grandeur, le nombre de gouttelettes respiratoires expirées augmentant avec le degré d’infection par COVID-19 et l’IMC-années élevé. Nous avons observé que 18 % des sujets humains (35) représentaient 80 % du bioaérosol exhalé du groupe (194), ce qui reflète une distribution de bioaérosol à super-étalement analogue à un super-étalement classique de 20:80 de la distribution de l’infection. Ces résultats suggèrent que l’évaluation quantitative et le contrôle de l’aérosol exhalé pourraient être essentiels pour ralentir la propagation aérienne de COVID-19 en l’absence d’un vaccin efficace et largement diffusé.

OSHwiki article in the spotlight: Bioaerosols and OSH

Source : European agency for Safety and health at work
La présence d’agents biologiques dans les environnements professionnels est un problème sanitaire et social important. Les micro-organismes et les macroorganismes, ainsi que les structures et les substances qu’ils produisent, peuvent exercer une influence néfaste sur les personnes exposées, entraînant de nombreux effets néfastes sur la santé. Les agents biologiques qui sont transmis sous forme de bioaérosols sont de la plus grande importance épidémiologique. À l’échelle mondiale, on estime qu’au moins plusieurs centaines de millions de personnes sont exposées à ces risques sur leur lieu de travail.

Comparing respirator laboratory protection factors measured with novel personal instruments to those from the PortaCount

Source : Journal of Occupational and Environmental Hygiene.
L’objectif de cette étude est d’évaluer deux nouveaux instruments quantitatifs portables – un compteur optique de particules à double canal (DC OPC) et un compteur de particules à condensation à double canal (DC CPC) – qui permettraient de mesurer in situ et en temps réel le facteur de protection du respirateur sur le lieu de travail.

Assessment of Air Contamination by SARS-CoV-2 in Hospital Settings

Source : JAMA Network Open.
Quel est le niveau de contamination de l’air par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) dans les différentes zones hospitalières, et quels sont les facteurs associés à la contamination ? Dans cette revue systématique de 24 études, 17 % de l’air échantillonné dans les environnements proches des patients était positif pour l’ARN du SRAS-CoV-2, la viabilité du virus étant trouvée dans 9 % des cultures. Dans cette étude, l’air proche et éloigné des patients atteints de la maladie à coronavirus 2019 était fréquemment contaminé par l’ARN du SRAS-CoV-2 ; cependant, peu de ces échantillons contenaient des virus viables.

Global Nurses United demands World Health Organization strengthen Covid-19 guidance

Source : Global Nurses United
Dans la lettre, Global Nurses United (GNU) demande à l’OMS de reconnaître pleinement la science actualisée, en reconnaissant que la transmission par voie aérienne/aérosol du SRAS-CoV-2 – le virus qui cause le Covid-19 – est un mode de transmission important. L’organisme demande également à l’OMS de renforcer ses recommandations sur les EPI et d’actualiser ses directives sur la lutte contre les infections et autres directives applicables afin de traiter pleinement et de manière protectrice les risques de transmission des cas asymptomatiques et présymptomatiques. Enfin, la lettre demande à l’OMS de reconnaître l’expertise de ceux qui sont en première ligne, encourageant l’organisation à « impliquer les infirmières et les travailleurs de la santé qui dispensent des soins directs et leurs syndicats dans l’élaboration de directives sur le SRAS – CoV-2 et Covid-19 ».

Global nurses group pushes WHO for stronger stance on COVID-19 protections

Source : Safety & Health, 12/21/2020.
Global Nurses United demande à l’Organisation mondiale de la santé des directives plus strictes concernant la COVID-19, notamment un appel à davantage d’équipements de protection individuelle pour les travailleurs de la santé et la reconnaissance par l’OMS du mode de propagation du virus.

Care Homes Strategy for Infection Prevention & Control of Covid-19 Based on Clear Delineation of Risk Zones

Source : BushProof
Une version révisée de ce document est maintenant en ligne (datée du 20 octobre 2020). Les principaux domaines mis à jour sont deux nouvelles sections sur la ventilation (sections 17 et 21) qui introduisent l’importance de la ventilation mécanique dans les zones communes des maisons de soins. Le document comprend désormais un outil de décision pratique sous Excel que les gestionnaires de établissements de soins peuvent désormais utiliser pour planifier ce qui serait nécessaire pour une ventilation adéquate des espaces communs, sur la base des travaux en cours sur un autre outil de modélisation lié à la ventilation et à la transmission par voie aérienne. La section 11 renvoie à un autre document d’appui résumant ce que nous avons découvert sur les désinfectants non chlorés. La section 7 comprend une mise à jour du guide du visiteur.

Transmission du SARS-CoV-2 : état des lieux et implications pour la prévention

Source : Équipes de Prévention et Contrôle de l’Infeciton de l’AP-HP
La protection des patients et des soignants est un objectif prioritaire des équipes de PCI. Le choix des stratégies de prévention s’appuie sur les données scientifiques sur les modes de transmission de l’infection, ainsi que sur l’efficacité et l’acceptabilité des équipements de protection individuelle. La transmission du SARS-CoV-2 par voie aérienne reste débattue près d’un an après le début de la pandémie. Cette note a pour objectif de faire un état des lieux des connaissances afin de répondre aux interrogations concernant les choix des mesures pour prévenir la transmission de l’infection en milieu de soins.

Sterile field contamination from powered air-purifying respirators (PAPRs) versus contamination from surgical masks

Source : American Journal of Infection Control, février 2020.
Actuellement, les appareils respiratoires à adduction d’air filtré (PAPR) ne sont pas recommandés pour une utilisation à proximité de champs stériles en raison de la crainte que l’air expiré non filtré puisse potentiellement causer une contamination ; cependant, cela n’a pas été confirmé par une étude expérimentale. Cet article visait à comparer la réduction de la contamination par goutelettes aérosolées de diverses formes de protection respiratoire, incluant un masque complet PAPR, un PAPR avec une cagoule aux épaules et un masque chirurgical.

FDA: Barrier Enclosures for Aerosol-Generating Procedures May Increase Risk to HCPs: Agency revokes EUA for those without negative pressure design

Source : Hospital Employee Health.
Invoquant un risque accru pour les travailleurs de la santé et les patients, la Food and Drug Administration a révoqué l’autorisation d’utilisation en urgence des dispositifs d’enceinte qui couvrent la tête et le haut du corps d’un patient COVID-19 lors de procédures génératrices d’aérosols telles que l’intubation trachéale.