Source : Journal of Nursing Management.
Cette étude a examiné les effets de la température ambiante intérieure sur le confort thermique, la tolérance au travail de nuit (fatigue, somnolence et adaptation nocturne) et la mélatonine urinaire chez les infirmières de nuit. Contexte Le travail de nuit induit un stress physique et mental. Le travail de nuit et la température ambiante sont associés à la performance au travail. L’environnement de travail doit être amélioré pour que le travail de nuit soit réussi. Cependant, les effets de la température ambiante intérieure sur les infirmières de nuit ne sont pas clairs. Méthodes Dans cette étude croisée, 20 participants ont été divisés en deux groupes de 10 et ont été affectés à l’un des deux environnements thermocontrôlés (23°C vs. 26℃) pendant deux quarts de nuit consécutifs. Le vote de la sensation thermique et d’humidité, la tolérance au travail de nuit, la température du corps et la mélatonine urinaire ont été évalués. Résultats Il y avait des différences significatives entre les deux groupes en ce qui concerne le vote de la sensation thermique et la température corporelle. Il n’y a pas eu de différences significatives dans le vote de la sensation d’humidité ou la tolérance au travail de nuit. Les niveaux de mélatonine urinaire ont diminué de manière significative au cours de la deuxième équipe de nuit à 23°C. Conclusion Une température compensée de 23°C peut exercer un effet positif sur l’adaptation au travail de nuit. Implications pour la gestion des soins infirmiers Les infirmières et les responsables des soins infirmiers devraient évaluer leur confort thermique pendant les quarts de nuit, et un meilleur confort thermique devrait être offert aux infirmières.