Detection of anti-cancer drugs and metabolites in the effluents from a large Brazilian cancer hospital and an evaluation of ecotoxicology

Source : Environmental Pollution (Barking, Essex: 1987).
L’utilisation des agents de chimiothérapie s’est développée dans le monde entier, en raison de l’augmentation du nombre de cas de cancer. Dans plusieurs pays, principalement en Europe, ces médicaments ont été détectés dans les hôpitaux et les eaux usées municipales. Au Brésil, cette question est peu étudiée. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la présence de trois médicaments anticancéreux, le 5-fluorouracile (5-FU), la gemcitabine (GEM) et le cyclophosphamide (CP), et de deux métabolites, l’alpha-fluorobêta-alanine (3-NH2-F) et le 2′-désoxy-2′, 2′-difluorouridine (2-DOH-DiF), dans les effluents d’un grand hôpital pour cancéreux, dans l’influent et l’effluent de la station d’épuration des eaux usées municipales (SEEU), et également pour évaluer la toxicité des mélanges de ces composés par des tests écotoxicologiques chez le poisson-zèbre.

Threat and sustainable technological solution for antineoplastic drugs pollution: Review on a persisting global issue

Source : Chemosphere.
Au cours des 20 dernières années, les rejets de produits pharmaceutiques et leur présence dans le milieu aquatique n’ont cessé d’augmenter, ce qui a suscité de graves préoccupations en matière de santé publique et d’environnement. Les médicaments antinéoplasiques sont utilisés en chimiothérapie, en grandes quantités dans le monde entier, pour le traitement des cas de cancer en augmentation constante. Les médicaments antinéoplasiques contaminent également les sources d’eau et ont des effets mutagènes, cytostatiques et éco-toxicologiques sur les micro-organismes présents dans l’environnement aquatique ainsi que sur la santé humaine. En raison de la nature récalcitrante des médicaments antinéoplasiques, les procédés de traitement des eaux usées couramment utilisés ne sont pas en mesure d’éliminer ces médicaments. À l’échelle mondiale, divers médicaments anticancéreux sont consommés par les patients ambulatoires pendant la chimiothérapie dans les hôpitaux et les foyers. Ces agents anticancéreux pénètrent dans les masses d’eau sous leur forme originale ou sous forme de métabolites par l’intermédiaire des urines et des fèces des patients ambulatoires ou des patients hospitalisés. En raison de leur grande solubilité dans les lipides, les médicaments antinéoplasiques s’accumulent dans les tissus adipeux des organismes. Ces médicaments entrent dans la chaîne alimentaire et ont des effets néfastes sur la santé humaine en raison de leurs propriétés cytotoxiques et génotoxiques. L’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (US-EPA) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont élaboré de nouvelles réglementations pour la gestion des produits pharmaceutiques dangereux dans l’environnement aquatique. Dans ce document, le rôle des agents antinéoplasiques en tant que nouveaux contaminants de l’eau, leur transfert à travers la chaîne alimentaire, leurs propriétés et effets écotoxicologiques, les solutions technologiques et les aspects de gestion ont été passés en revue.

Detection of anti-cancer drugs and metabolites in the effluents from a large Brazilian cancer hospital and an evaluation of ecotoxicology

Source : Environmental Pollution (Barking, Essex: 1987).
L’utilisation des agents de chimiothérapie s’est développée dans le monde entier, en raison de l’augmentation du nombre de cas de cancer. Dans plusieurs pays, principalement en Europe, ces médicaments ont été détectés dans les hôpitaux et les eaux usées municipales. Au Brésil, cette question est peu étudiée. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la présence de trois médicaments anticancéreux, le 5-fluorouracile (5-FU), la gemcitabine (GEM) et le cyclophosphamide (CP), et de deux métabolites, l’alpha-fluorobêta-alanine (3-NH2-F) et le 2′-désoxy-2′, 2′-difluorouridine (2-DOH-DiF), dans les effluents d’un grand hôpital pour cancéreux, dans l’influent et l’effluent de la station d’épuration des eaux usées municipales (SEEU), et également pour évaluer la toxicité des mélanges de ces composés par des tests écotoxicologiques chez le poisson-zèbre.