Evaluation of hydrogen peroxide and ozone residue levels on N95 masks following chemical decontamination

Source : Journal of Hospital Infection.
Le peroxyde d’hydrogène et l’ozone ont été utilisés comme agents de décontamination chimique pour les masques N95 lors de pénuries d’approvisionnement. S’ils restent sur les masques, les résidus de ces deux produits chimiques représentent un danger potentiel pour la santé par contact avec la peau et par exposition respiratoire.

Sacrificed: Ontario Healthcare Workers in the Time of COVID-19

Source : NEW SOLUTIONS: A Journal of Environmental and Occupational Health Policy.
En Ontario, au Canada, le personnel de la santé a eu à faire face à des risques sans précédent durant la pandémie de COVID-19. On y a constaté un taux d’infection plus élevé chez les travailleuses et travailleurs de la santé (TTS) qu’au sein de la population en général. Les TTS ont revendiqué des moyens de protection améliorés, sans grand succès. Une pénurie mondiale de masques respirateurs de type N95 ou similaires semble avoir joué sur les directives en matière de protection, qui ne cadrent pas avec une accumulation de preuves scientifiques. Lors d’entretiens en profondeur, dix TTS de première ligne ont été invités à donner leur avis sur la situation. à les entendre, le risque de contracter la COVID-19 et d’infecter les membres de leur famille leur cause beaucoup d’anxiété. Associée à un manque de personnel et à une charge de travail accrue, cette anxiété se traduit par un épuisement physique et professionnel. Les TTS se sentent abandonnés par leurs gouvernements, qui ont manqué de se préparer à l’inévitabilité d’une épidémie, malgré ce qui leur avait été recommandé. Leur réalisation d’être exposés à un plus grand risque d’infection par manque d’équipement de protection s’est muée en colère, frustration et peur, et en un sentiment de violation de leurs droits dont on peut craindre qu’il subsiste fort longtemps.

Wearing masks could be worsening skin condition

Source : SafetyMag
Si le port du masque est essentiel dans la lutte contre le COVID-19, il peut être préjudiciable à ceux qui sont atteints de rosacée, une affection cutanée inflammatoire courante qui présente des bouffées de chaleur et un érythème persistant sur le visage. Selon un rapport de la société de dermatologie Galderma, près des deux tiers (63 %) des patients atteints de rosacée connaissent une aggravation de leurs symptômes liée au port du masque.

Occupational Exposure in Health Care Personnel to Antineoplastic Drugs and Initiation of Safe Handling in Hong Kong: A Literature Review

Source : Journal of Infusion Nursing: The Official Publication of the Infusion Nurses Society.
Cet article vise à fournir une revue de la littérature sur l’exposition professionnelle du personnel de santé aux médicaments antinéoplasiques et à refléter le statut actuel à Hong Kong.

Personal Protective Equipment (PPE) in COVID 19 Pandemic: Related Symptoms and Adverse Reactions in Healthcare Workers and General Population

Source : Journal of Occupational and Environmental Medicine.
L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence des symptômes et des effets indésirables liés aux équipements de protection individuelle (EPI) lors des pandémies de coronavirus 2019.

Healthcare Personnel Use of PPE for COVID-19 Spurs Fungal Outbreak

Source : Hospital Employee Health.
La pratique du personnel de la santé (PSS) consistant à porter plusieurs couches de blouses et de gants pour traiter les patients atteints de COVID-19 a contribué à une épidémie d’infections sanguines à Candida auris dans un hôpital de Floride, selon les Centers for Disease Control and Prevention.

Using face masks in the community: first update – Effectiveness in reducing transmission of COVID-19

Source : European Centre for Disease Prevention and Control
Le présent rapport technique examine les preuves accumulées depuis l’apparition de COVID-19, en plus de celles qui existaient sur ce sujet avant la pandémie, et actualise l’avis de l’ECDC sur la pertinence de l’utilisation de masques faciaux dans la communauté, publié le 9 avril 2020.

Covid-19 : contrôle de la diffusion des nouveaux variants du virus (complément)

Source : Haut Conseil de la Santé Publique
En lien avec l’émergence de nouveaux variants d’intérêt du SARS-CoV-2 : variant britannique (VOC 202012/01), sud-africain (501Y.V2) et brésilien (B.1.1.28), le HCSP complète ses recommandations concernant les questions de quarantaine, d’équipements de protection individuels (EPI), de renforcement des mesures barrières et de contact-tracing. En milieux de soins, le HCSP recommande, notamment de : En cas de découverte chez un professionnel asymptomatique d’un prélèvement nasopharyngé positif (RT-PCR), prévoir une éviction de 7 jours après la RT-PCR et le respect des mesures barrières renforcées pendant les 7 jours suivants. Cette règle ne doit souffrir d’aucune dérogation et supprime cette possibilité ouverte dans son avis du 23 mai 2020. Respecter strictement les mesures barrières, les précautions standard et les précautions complémentaires déjà existantes avec les mêmes procédures pour la prise en charge de patients/résidents, notamment le port des différents EPI et les conditions d’isolement, quel que soit leur statut vis à vis du SARS-CoV-2 et des différents variants. En population générale, le HCSP recommande de renforcer les mesures de prévention, dites mesures-barrières, en raison de la plus grande transmissibilité des variants d’intérêt actuels, sans que les modes de transmission n’aient pour l’instant changé : En augmentant la distance interindividuelle, qui était d’au moins 1 mètre jusqu’à présent, à 2 mètres, et en gardant les mêmes conditions d’application de cette règle, En préconisant le port conforme de masques de grande performance de filtration comme les masques grand public en tissu réutilisables de catégorie 1 respectant les préconisations de l’Afnor et les masques à usage médical à usage unique respectant la norme EN 14683 (masques dits chirurgicaux).

Pilot Study: Comparing the Quantitative Fit Testing Results of Half-Mask Respirators with Various Skin Barriers in a Crossover Study Design

Source : Journal of Hospital Infection.
Partout dans le monde, les cliniciens sont confrontés à une dégradation de la peau due à l’utilisation prolongée de masques alors qu’ils travaillent de longues heures pour traiter les patients atteints de COVID-19. Les lésions cutanées sont le résultat de l’augmentation de la friction et de la pression au niveau de la barrière masque – peau. Tout au long de la pandémie de COVID-19, les cliniciens ont appliqué diverses barrières cutanées pour prévenir et améliorer la dégradation de la peau. Cependant, il n’existe pas, à notre connaissance, d’études qui évaluent la sécurité et l’efficacité de l’utilisation de ces barrières cutanées sans compromettre l’étanchéité suffisante du visage du masque. Nous rapportons la plus grande étude à ce jour sur les différentes barrières cutanées et l’intégrité du joint avec test d’ajustement quantitatif (QNFT). Notre étude pilote examine si le placement d’une feuille de cicatrice en silicone (ScarAway®), Cavilon™, ou Tegaderm™ affecte l’intégrité de la barrière respiratoire du demi-masque 3M™ par rapport à l’absence de barrière en utilisant le QNFT.