Gestion des déchets issus des protections pour adultes incontinents au cours de l’épidémie de Covid-19

Source avec lien : HCSPHaut Conseil de la Santé Publique, .

Le HCSP émet un avis sur la gestion des déchets issus des protections pour adultes incontinents de cas possibles, probables et confirmés Covid-19 produits dans les établissements de santé, les établissements médico-sociaux et à domicile. Le pourcentage de personnes incontinentes nécessitant des protections pour adultes affecte jusqu’à 17 % des personnes vivant en communauté et 50 % de celles en institution et les études révèlent qu’environ 2 à 10 % des patients confirmés comme infectés par le SARS-CoV-2 présentent des signes digestifs, en particulier les personnes âgées. En période épidémique, il ne peut donc être exclu que du SARS-CoV-2 soit éliminé dans les selles, mais le niveau d’infectiosité en lien avec cette excrétion est à ce jour mal caractérisé. La durée dans le temps de l’infectiosité du virus est conditionnée par plusieurs paramètres comme le type de support, l’humidité résiduelle, la température, la quantité de liquide biologique et la concentration virale initiale. Le HCSP recommande d’éliminer ces déchets : dans les établissements de santé et les établissements médico-sociaux, par la filière des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) de ces établissements, déjà mise en place pour les déchets issus de patients infectés ou susceptibles d’être infectés par le SARS-CoV-2, afin notamment d’en faciliter l’organisation, sans les distinguer des autres DASRI produits par l’établissement ; et pour les personnes maintenues à domicile, par la filière des déchets ménagers.

Le HCSP émet un avis sur la gestion des déchets issus des protections pour adultes incontinents de cas possibles, probables et confirmés Covid-19 produits dans les établissements de santé, les établissements médico-sociaux et à domicile. Le pourcentage de personnes incontinentes nécessitant des protections pour adultes affecte jusqu’à 17 % des personnes vivant en communauté et 50 % de celles en institution et les études révèlent qu’environ 2 à 10 % des patients confirmés comme infectés par le SARS-CoV-2 présentent des signes digestifs, en particulier les personnes âgées. En période épidémique, il ne peut donc être exclu que du SARS-CoV-2 soit éliminé dans les selles, mais le niveau d’infectiosité en lien avec cette excrétion est à ce jour mal caractérisé. La durée dans le temps de l’infectiosité du virus est conditionnée par plusieurs paramètres comme le type de support, l’humidité résiduelle, la température, la quantité de liquide biologique et la concentration virale initiale. Le HCSP recommande d’éliminer ces déchets : dans les établissements de santé et les établissements médico-sociaux, par la filière des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) de ces établissements, déjà mise en place pour les déchets issus de patients infectés ou susceptibles d’être infectés par le SARS-CoV-2, afin notamment d’en faciliter l’organisation, sans les distinguer des autres DASRI produits par l’établissement ; et pour les personnes maintenues à domicile, par la filière des déchets ménagers.

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